Terres fédérés de Drizgald

Résultat de l’unification politique et économique de toutes les ethnies – Snaugrung et Shmârog – présentes dans l’archipel d’Urhshrul, le Drizgald est un état fédéral dirigé par des ménestres. Il fut fondé en 1939 de l’Ère d’Agaar, durant l’Âge des Océans, grâce à l’emblématique Unificatrice. La Fédération s’étend sur quatre îles principales possédant une géographie bien distincte : Gottrazi, Hōkúa, Vzul et Vanamü. Quatre Archiménestres gèrent les grandes capitales de l’Archipel et chaque cycle au solstice d’été, durant le Grand Scintillement, ils se réunissent dans l’un des quatre Capitoles pour y traiter les hautes questions de la Fédération, accompagnés de tous les ménestres et des plus éminents scientifiques.

Gottrazi

Entre sa froideur septentrionale et ses vents marins cinglants, cette île possède la météo la plus caractérielle des terres du Drizgald. Ses hivers sont rudes et parfois même enneigés. Ses forêts sont relativement rares, régulièrement rasées par les besoins de l’industrie. Le nord de l’île n’est fait que vieilles et brumeuses montagnes pelées où les castels en ruines d’autrefois ne sont que les lugubres habitants d’une lande désolée. Le sud du Gottrazi quant à lui est bien plus actif, animé par une forte activité industrielle et scientifique. Les littoraux méridionaux sont eux clairsemés de villages côtiers et de ports marchands. Toute la côte de la mer de Shmargâl est justement à propos une zone de commerce florissant avec les Shmârog du royaume voisin du Rozholt.

Hōkúa

Infestée de pirates et de créatures tout aussi nuisibles, Hōkúa n’est plus que le triste reflet brisé d’une île autrefois resplendissante. Frappés par des fléaux océaniques, ses littoraux sont à présent sinistres et périlleux. Mais si d’aucuns arrivent à outrepasser les rivages désolés et les biomes infectés, alors possiblement pourront-ils mettre la main sur des richesses aurifères et géologiques uniques. Nombreuses sont les industries et les guildes parties à l’assaut de cette « fontaine d’Heldron » dans le but de s’enrichir. Et c’est pour cela que les pillards se sont rassemblés sur Hōkúa comme des vautours autour d’une carcasse. Il va sans dire que même les lois les plus sommaires ne sont qu’un lointain souvenir de la civilisation, car en ces terres, seuls règnent ceux qui sont prêt à tout pour survivre.

Vzul

Cette île luxuriante se trouve à l’Est de l’Archipel d’Urhshrul. Il s’agit de la deuxième plus grande terre du Drizgald et aussi de la plus tempérée. En effet son climat est bien plus clément que sur les autres îles. Cependant sa riche faune endémique est des plus hostiles et c’est en cela que le Vzul tient sa réputation inhospitalière. Ses paysages sont entrecoupés de forêts et de marécages où l’on trouve çà et là quelques villages plongée dans l’autarcie. Ses rives paradisiaques sont tournées vers la mer de Liirnvari et vers le continent d’Ankan, ce qui offre une première escale aux commerçants étrangers. C’est aussi sur cette terre que les clivages entre Snaugrung et Shmârog sont les plus marqués; l’île ayant essuyé par le passé plusieurs guerres

Vanamu

En plus d’être la plus chaude, Vanamu est l’île la plus paisible de l’archipel. Principalement peuplée par les Snaugrung, certaines communautés Shmârog y vivent toutefois pacifiquement, mêlées dans les rares petites cités côtières. Les habitants manquent de peu de choses; vivant de la forêt et de l’océan, ils se contente d’une vie simple et retranchée. Centre névralgique de la navigation au sein des Terres Fédérées, la plupart des commerçants passent par cette île paradisiaque. Si ces eaux côtières sont si appréciées c’est certainement pour leur tranquillité et leur beauté. Vanamu est un haut lieu du Drizgald, une terre sainte où tout marin d’Aldáurûn vient y effectuer pèlerinage. Une myriade de temples constellent les montagnes escarpées de l’île, constituant elles-mêmes des édifices sacrés qui content encore les légendes de l’océan.