Dieux et Seigneurs divins
Dans les dogmes Shmârog, les Wrydalahr ne sont pas à proprement parlé une source de leçon ou de sagesse, mais plus un modèle imparfait d’instigation technique et scientifique, de par la manière dont jadis et aujourd’hui encore ils façonnent le monde. Les Shmârog ne sont pas pour autant défiant envers les dieux et ont conscience de leur place au sein du Grand Cycle de l’Univers. Pour autant, il n’empêche pas que certains Shmârog soient très pieux. Les Znurga et les Kâdhuvi partagent un respect profond pour de nombreuses déités, comme Ghajali, Aestar ou Nepra. Les Shmârog vénèrent également des Seigneurs Divins comme la plupart des peuples de Volsung.
Parmi leurs figures emblématiques, il y a Shrimzivogk, la Vorace-Souveraine. Reyne d’une contrée du Vzul, cette Dame Divine vit dans un donjon cyclopéen, dont elle ne sort qu’une fois par Cycle et offre aux Narfên toutes ses plus fabuleuses créations de métal et de magie en échange d’une large quantité d’offrandes. Les légendes disent qu’elle arriveraient même à surpasser le pouvoir de création des dieux et seraient à même de créer des pantins doués de conscience…
D’autres adulent Strivâgg et Pêrhn, deux illustres roys jumeaux de l’anciens temps qui parcourent les terres Shmârog pour calmer les rixes et apaiser les coeurs. Ils sont respectivement nantis d’une quenouille sifflante et d’une massue météorique, qui canalisent leur immense pouvoir. Parfois ils se disputent, et alors laissent derrière eux un territoire ravagé et contrit, car ils sont maitres de la foudre et du vent, et ils ne guerroient jamais sans sérieuses raisons.
Inspiration Elémentaire
Les Shmârog ont longtemps eu le sentiment d’être ignorés des dieux aussi, leur ont-ils rendus la pareil en s’émerveillant d’une force toute autre : les éléments. A vrai dire, les éléments et les dieux sont purement indissociables, il s’agit donc plus d’une attitude indifférente face aux divinités que d’une réelle sédition.
Le Chamanisme Archaïque
Motivée par un respect profond de ces racines les plus anciennes, la pratique chamanique est chez tous les Shmârog un pilier de leur culture, aussi industrialisée soit-elle. De nombreuses fois, le chamanisme failli disparaitre, mais jamais la connexion du peuple technologue ne se brisa. A travers les temples, les stèles et les marécages envoutants, le souffle de la nature continua de murmurer ses augures aux oreilles des vaticinateurs. Thaumaturges, prophètes ou ensorceleurs, nombreux sont ceux qui pratiquent les expressions de la culture mystique.