Hors la loi

Bas-Fonds

Être en dehors des lois de la Fraternation ne veut pas nécessairement dire demeurer en dehors des frontières du Drizgald, loin de là. Bien au contraire, les hors-la-loi pullulent sur la lande comme sur les mers de l’Archipel d’Urhshrul, et sont au cœur d’un monde secret : les Bas-Fonds. Cet espace conceptuel rassemble tout lieu et tout moment de non-droit. Si d’aucun se trouve par mégarde dans une venelle d’un quartier où même la milice ne s’aventure pas, alors il est probable qu’il soit dans les bas-fonds. Si un vaisseau se retrouve avant d’accoster, prix d’assaut par quelques pillards peu scrupuleux ; alors il est dans les bas-fonds. En clair toute chose qui échappe à la vigilance de la loi et de ses applicateurs se retrouve inexorablement à la merci des plus vils personnages ne répondant qu’aux codes abscons de la piraterie et de la malversation. Si les bas-fonds peuvent sembler hostiles voir tout à fait périlleux, c’est certainement parce que c’est le cas. Toutefois, il subsiste dans les allées sinistres des Hors-la-Loi une étrange harmonie, où chaque ombre murmure les secrets de vies brisées qui aujourd’hui dans les creusets de la rébellion voient leurs destinées reforgées, comme pour une nouvelle fois encore, tenter de transpercer le cuir épais du ver aux rouages d’or. Les Bas-Fonds sont craints, mais convoiter, car ses occupants détiennent les clefs de nombreux mystères, aussi faut-il être vif pour savoir les leur dérober, avant qu’ils ne vous dérobent.




Renégats – Traitres de la Fraternation

Originaires de royaumes étrangers, les émissaires se présentent officiellement à Zhinroborhod sans cacher leur provenance, à l’instar des diplomates, Pire engeance rôdant aux alentours de Zhinroborhod, les renégats sont des criminels recherchés, morts ou vifs. Leur présence dans l’enceinte de la cité n’est pas tolérée, et la discrétion est nécessaire à leur survie face à une population qui leur est hostile. Toutefois, ce talent est bien loin de leur faire défaut, puisqu’ils ne sont pas traqués par hasard. En effet, les renégats sont coupables de crimes qui ne viendraient même pas à l’idée d’un être sain d’esprit. Entre assassinats multiples, sévices abominables ou autres horreurs perpétrées contre autrui, tous les moyens sont bons pour gagner leur pain ou assouvir leurs envies. Certains ont par ailleurs déjà évolué dans les cachots de la capitale, et s’en sont échappés, que ce soit par discrétion, pot de vin ou violence. La triste réputation des renégats est souvent effrayante pour le reste de la population, même parmi les bas-fonds, et bien rares sont ceux qui acceptent de marcher devant eux.

Malfrats – Vils Pendards

Incluant bandits, voleurs et autres miséreux, le terme de malfrat désigne ceux qui n’ont pas les moyens de vivre honnêtement entre les murs de la cité. Ainsi, ils peuplent les bas-fonds et subsistent comme ils le peuvent par des larcins, marchandages ou grâce à la charité que les plus aisés daignent leur offrir. Néanmoins, s’ils ne peuvent y loger, les malfrats sont tout à fait libres d’aller et venir au sein de Zhinroborhod sans restriction notable. En effet, il ne s’agit pas de criminels à proprement parlé, ou du moins leurs infractions ne nécessitent pas un quelconque exil. Leur situation peut cependant être bouleversée du jour au lendemain, tant par les décisions prises dans la capitale que par leurs choix propres. C’est pourquoi la précarité de leur avenir peut les mener à commettre des actes inconsidérés, afin de sortir de la misère qu’est devenue leur quotidien. Au contraire, certains sont satisfaits de la vie qu’ils mènent, mendiant çà et là, ne désirant en aucun cas quitter pour de bon la capitale.

Pirates – Pillards Implacables

Originaires de royaumes étrangers, les émissaires se Férus des océans, avides de richesses et de liberté, les pirates arpentent les eaux sans connaître nul autre maître que leur désir. Du moins, s’il l’on excepte le capitaine de leur vaisseau ou les aléas maritimes. Bien que Zhinroborhod ne soit pas une cité portuaire, son rayonnement attire de nombreuses populations, dont certains pirates, qui peuvent être intéressés par la diversité culturelle, l’échange et la découverte, autant que par les ressources matérielles, comestibles et financières. Bien souvent soulards invétérés, la boisson n’est pas étrangère à leur présence autour de la capitale, et laisse entendre les contes de leurs péripéties qui, quoi qu’un peu exagérées, peuvent se révéler passionnantes. Les pirates, s’ils demeurent des criminels et ne possèdent officiellement pas le droit de pénétrer la cité, y sont toutefois relativement acceptés, tant qu’ils restent calmes et ne causent pas de tracas manifestes. Ils peuvent même apporter un commerce atypique et intéressant pour les locaux.

Leurs Rapports dans La Fraternation

Écartés de l’enceinte de la cité, les hors-la-loi n’en restent pas moins des interlocuteurs accessibles à qui accepterait de prendre le risque de se rendre dans les bas-fonds. Ils profitent des griefs de chacun pour établir leur commerce et proposer des services qu’il serait bien plus ardu de trouver dans un cadre moins sombre. Il n’est pas rare que les ressortissants de cette patrie ressentent de la colère envers les Shmârogs, éditeurs des lois et responsables de leur exil, bien que certains soient toujours tolérés à l’intérieur de Zhinroborhod. En revanche, leurs relations avec les Snaugrungs sont plus changeantes, d’un hors-la-loi à l’autre, considérant leur passivité dans les décisions prises à leur encontre. En effet, si le peuple des abysses craint les criminels en tous genres, à raison au vu de leur vulnérabilité face aux bandits, ces derniers, plutôt que s’en prendre à eux, peuvent préférer tenter de les rallier contre les Shmârogs. En ce qui concerne les voyageurs, les avis des hors-la-loi varient selon la raison qui explique la présence de ces étrangers. Approcher les marchands et diplomates est d’un intérêt évident, autant pour faire pénétrer leur commerce dans la cité que pour s’attirer les faveurs d’autres contrées. Les émissaires et certains vagabonds, quant à eux, se révèlent parfois être des partenaires de travail efficaces, et les pèlerins n’attirent le regard que des quelques hors-la-loi à la recherche de spiritualité. Évidemment, malgré certaines coopérations, il arrive que les voyageurs soient pris pour cible et dépouillés.

Hors des Lois

Être radier des Terres Fédérées du Drizgald, c’est sortir des sentiers battus. A partir de là il faut savoir improviser qu’on l’ai choisi où non. Si tous les hors-la-loi n’ont pas choisi leur situation, une chose est sûr, ils n’auront plus jamais les privilèges des citoyens de la Fraternation. Ce qui signifie que les Hospices leurs sont fermées, les Banques également, et presque tout chose au sein des villes. La milice les pourchassera quoi qu’il arrive, ou du moins les tiendra à l’écart des enceintes civilisées. Ainsi, les Hors-la-Loi devront tout de même faire attention à quelques ascpets propres à leur condition. Les Lois en vigueur sont tout à fait applicables pour ses derniers et s’ils les enfreignent à nouveau ils risquent d’aggraver leur cas. Ils ont également plusieurs restrictions en plus des privilèges habituels qui leurs sont enlevés. Ses restrictions sont à prendre au sérieux, car il en dépend de la vie des Hors-la-Loi.

Que les citoyens de Zhinroborhod soit mis en garde : si l’un d’entre eux enfreint gravement les lois et nuit à l’intégrité de la Fraternation, il peut être condamné à l’expulsion et devenir lui même un Hors la Loi. Mais bien entendu, les habitants du Drizgald sont exemplaires, ils n’auraient jamais à l’idée de faire une telle chose.


Les Ombres d’Ozogtarx

À l’image des voyageurs, les hors-la-loi entretiennent des relations particulières les uns avec les autres, sans qu’une véritable hiérarchie ne caractérise leurs rapports. Il n’est pas rare que l’autorisation qu’ont les malfrats de pénétrer l’enceinte de la cité provoque quelque jalousie chez leurs camarades, néanmoins ce droit leur offre moult opportunités, tant de profiter de la Capitale que de s’attirer les bonnes grâces de ses dirigeants. Ceux qui pâtissent le plus des restrictions imposées par les lois et la milice sont les renégats, pire engeance que l’on peut avoir la malchance de rencontrer dans les bas-fonds. Certains d’entre eux sont cependant si doués qu’ils parviennent à se faufiler à l’intérieur des murailles, sans que nul ne sache par où ils passent, pour commettre leurs méfaits. Fraterniser avec les autres hors-la-loi peut leur ouvrir bien des portes, même si la défiance est une attitude commune parmi eux. Quant aux pirates, avec leur position moins retranchée, généralement du fait de leur origine parfois étrangère, ils parviennent à faire affaire avec tous. Entrer dans la cité n’est pas leur plus grande difficulté, et chacun sait que les tavernes perdraient de leur clientèle s’ils n’arrivaient pas jusqu’aux comptoirs. Ce statut quelque peu atypique leur offre plus de libertés qu’a un renégat, mais cela s’accompagne d’une méfiance accrue de la part des locaux qui les reconnaissent. Tous les hors-la-loi sont naturellement acceptés au sein des bas-fonds et du marché noir, où pirates peuvent vendre leurs marchandises exotiques, et où renégats comme malfrats troquent services et produits de leurs larcins contre quelques pièces. Néanmoins, tous les citoyens en règle ne sont pas nécessairement les bienvenus dans les bas-fonds.