LES FORGEURS DE FOUDRE
Elevés au rythme des machines et du tintement des enclumes, les enfants Znurga prennent, dès leur plus jeune âge, part au labeur des usines. Les familles Znurga en sont réduites à cela pour arriver à subvenir à leurs besoins. De toute évidence, cette ethnie à la vie dure, mais ils ont le travail dans le sang. En effet, leur carrure est bien plus robuste que celles des autres Shmârog et ils sont plus endurants que nʼimporte quel travailleur de Volsung. Les Znurga ont pour devise de ne connaitre le repos quʼaprès leur trépas et que pour leur nation, la plus grande vertu est dans le travail et l’abnégation.
Ainsi, reclus dans leurs usines, ils perpétuent les traditions séculaires de leur peuple à savoir : maîtriser sans pareil l’art de la forge. Toutefois, l’indiscutable réputation de prolétaires sans répit des Znurga ne signifie pas qu’ils n’ont pas de passe-temps. Ils pratiquent un sport emblématique du Gottrazi qui est au coeur de la tradition Znurga. Il s’agit du Guzrov. Belliqueux et regorgeant d’énergie, les ouvriers Znurga s’adonnent à cette activité, hommes comme femmes, après avoir terminé le travail.
N’ayant pas eu un accès privilégié aux onéreux remèdes Narfên, les Znurga durent trouver des alternatives pour soigner leur maux. Dans leur société, les guérisseurs sont plutôt des chirurgiens et à l’instar d’une pièce rongée par la rouille, ils appliquent et greffent des renforts métalliques sur les membres abîmés, aussi bien souvent, les blessés font appel à leur savoir faire métallurgique pour créer des prothèses. En revanche pour les maladies et les épidémies, seuls les plus solides ou les plus riches survivent. Ils conçoivent même parfois des bijoux ou des pièces de métal incrustées sur leur corps en guise de parure.